L’autre responsable de votre état aujourd’hui:
Les croyances limitantes.
Origines des croyances limitantes.
Les critiques qui nous sont adressées dans notre enfance par un adulte faisant autorité et qui s’ajoutent à celles de nos parents ou éducateurs, comme les enseignants, coachs sportifs, médecins, etc, nous impactent énormément. Particulièrement si elles sont répétées.
Les situations conflictuelles dans lesquelles nous sommes immergés très jeunes sont elles aussi à l’origine de croyances limitantes.
Car un enfant prendra toujours la responsabilité des situations dysfonctionnelles qui les entourent.
Ces “condamnations” se traduiront intérieurement par: “je suis inadéquat(e), je n’ai pas ce qu’il faut pour être aimé(e) et seront à la base d’ une basse estime de soi.
Nos partenaires amoureux ainsi que notre parcours scolaire et ensuite professionnel seront choisis à partir de cette vision dégradée.
Nos talents ne seront ni découverts ni exploités et nos attirances profondes seront ignorées, ce qui contribuera à une existence de frustration avec l’apparition de différents troubles, comme la boulimie, ou encore la dépression.
Si j’entends chez moi: “ les riches sont radins”, cela me conduira, sans en être consciente, à soigneusement, éviter d’appartenir à ce groupe, qui ne répond pas aux valeurs de ma famille et qu’elle rejette.
Et si l’on me propose une promotion professionnelle, je vais trouver des raisons de la refuser, sans vraiment prendre la mesure de ce qui m’a poussé à le faire.
Exemples de ce qui se passe dans la tête d’un enfant:
“Si Papa et Maman se disputent c’est parce que je n’ai pas rangé ma chambre” ou “parce que je suis méchant”,
“Si maman ne s’occupe pas de moi c’est parce que je ne suis pas assez gentille, bonne à l’école, etc”. L’enfant trouvera toujours une justification qui pénalisera l’image qu’il a de lui-même.
Dans le cas précédent, il est très probable qu’il deviendra quelqu’un qui fera toujours passer les besoins des autres avant les siens.
Ce mécanisme est redoutable car l’enfant grandira avec un sentiment de culpabilité et conclura qu’il ne mérite pas d’être aimé. Il se mettra alors de façon inconsciente, dans des situations qui le conforteront dans cette croyance.
L’adulte qu’il deviendra se construira sur cette perception dégradée de lui-même et sera à la base des choix qu’il fera.
Par exemple: Il n’osera pas aller vers la personne qui l’attire vraiment par peur d’être rejeté et humilié, car il ne se sentira pas à la hauteur.
Dans le domaine professionnel, il stagnera à son poste, convaincu qu’il ne mérite pas mieux, et/ou, qu’il est incapable d’avoir plus de responsabilités.
Quelqu’un vient pour une dépression. En cours de thérapie, il me dit “je suis incapable de parler en public, c’est pour cela que j’ai refusé ce poste”.(pas pour cela qu’il est en état de dépression)
Je commencerai par lui poser certaines questions de façon à faire émerger la cause première de cette croyance.
Au début il me dira que, “c’est comme pour tout, certains sont doués pour parler en public et d’autres pas, moi je suis dans cette deuxième catégorie”.
Grâce au technique d’ EFT et à la mémoire du corps , il finira par me raconter un épisode, où, toute la classe, inclus le professeur, a éclaté de rire pendant son exposé, en 4è. Cela lui avait fait perdre tous ces moyens, ce qui a provoqué davantage de moqueries encore.
Cette scène est très importante car elle pose les fondations d’un sentiment de malaise, pour les fois suivantes, où, il devra s’exprimer en public. Son cerveau
Nous travaillerons selon le protocole décrit plus haut, sur chaque aspect de cette scène, après avoir évalué les impacts émotionnel et corporel toujours présents.
Au cours des rondes et au fur et à mesure de la diminution des émotions désagréables, dans ce cas, la honte, le chagrin, la colère, sa perception de la scène se modifiera.
Lorqu’ il s’agira à nouveau de s’imaginer en train de parler en public, il pourra maintenant, l’ Cimaginer avec sérénité.
Le cerveau ne faisant pratiquement pas de différence entre la réalité virtuelle, les pensées et la réalité tangible, le fait de s’imaginer serein, en train de parler en public, est un excellent indicateur, que la libération émotionnelle a eu lieu.
La validation ultime étant tout de même la réalité vécue.
En plus des techniques d’ EFT, j’ emprunterai des éléments de Sophrologie et d’autres méthodes proches de l’hypnose qui nous permettrons de consolider ce nouveau lien “parler en public-sérénité”.
Ceci ne sera que l’un des éléments abordés pendant sa thérapie, mais il commencera à contribuera à améliorer son estime de soi.