EFT

Emotional Freedom Techniques

Fondateur Gary Craig

 

Présentation de l’EFT.

Née aux U.S.A. dans les années 90, cette méthode de psychologie énergétique, a montré des résultats jamais obtenus jusque là, sur les vétérans atteints de stress post-traumatique.

Depuis de nombreuses études ont prouvées l’efficacité de l’application de l’EFT, telle que la thérapie a été conçue. ( et qui n’a rien a voir avec les simplifications utilisés par de nombreux thérapeutes en France, non formés à la méthode d’origine).

C’ est en raison des résultats de plus de 200 études dites randomisées et meta analyses, qui ont toutes montrées un impact significatif sur les différents paramètres biochimiques impliqués dans le stress que l’ EFT est appelée en anglais une “evidence based therapy”. Que l’ on peut traduire par “thérapie avec des preuves d’efficacité”.

Après avoir pris connaissance des résultats de ces études, l’ Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande l’ EFT depuis 2022, dans le traitement des troubles anxieux.

L’ université de médecine de Lyon l’a, elle, intégrée dans son D.U de thérapies brèves.

L’ EFT s’applique sur soi-même en étant guidé par le thérapeute. Cette particularité permet de faire des thérapies à distance avec les mêmes résultats qu’en présentiel.

L’ EFT, associe la sollicitation de l’esprit et du corps simultanément. Ceci étant la condition nécessaire pour se débarrasser définitivement d’un traumatisme.

Solliciter simultanément le corps et l’esprit permet de créer de nouveaux circuits neuronaux. Ce qui va désactiver en quelque sorte les anciens circuits qui reliaient systématiquement les scènes à de la douleur. Après les rondes d’EFT de nouveaux circuits neuronaux sont formés ( on connaît la plasticité du cerveau) qui conduira le souvenir, non plus vers des émotions douloureuses, mais vers un état apaisé.

Nous savons aujourd’hui qu’un traumatisme est enregistré dans le cerveau non pas comme une histoire continue linéaire , mais comme des fragments d’information rapportés par chacun des 5 sens, séparément.

La bonne application de l’ EFT, en tient compte orientant les rondes sur, à tour de rôle, la perception visuelle uniquement, puis viendra le tour des autres sens impliqués et toujours de façon séparée.

La pratique.

Après notre échange initial et grâce aux techniques spécifiques d’ EFT, j’ aurai identifié une ou plusieurs causes de votre condition présente.

J’aurai la preuve qu’une scène est à l’origine de vos troubles car cela provoquera une émotion au moment où vous l’ évoquerez.

Je vous demanderai alors si vous ressentez quelque chose physiquement.

Dans la grande majorité des cas la réponse est oui, ce sera par exemple une sensation de boule dans la gorge ou de poids sur l’estomac ou de souffle coupé, la liste est longue.

Je vous demanderai une évaluation entre 0 et 10 de l’intensité de l’émotion et de la sensation corporelle.

La ronde EFT.

Je vous expliquerai alors laquelle des techniques, (selon que votre souvenir soit précis ou non) nous allons utiliser de façon à parfaitement adresser la scène identifiée auparavant.

Puis, nous commencerons à tapoter et à parler.

Je serai votre miroir et je vous indiquerai les phrases à prononcer en me basant sur les informations que vous m’avez indiquées en début de séance et en prenant soin de reprendre vos mots. Ceci est un élément capital car cela correspond à la façon dont votre cerveau a enregistré l’information.

Au besoin vous apporterez des modifications dans l’énoncé que j’intégrerai, afin d’ être au plus près de votre ressenti.

Les tapotements se font sur 9 points très spécifiques particulièrement conducteurs et qui ont mis des années avant d’être choisis.

A la fin de la ronde, vous m’indiquerez à nouveau le niveau d’intensité ressenti, et nous constaterons ensemble qu’il aura fortement diminué.

On ne peut changer son passé mais on peut modifier l’impact qu’il exerce sur notre quotidien. Et c’est l’essentiel.

Des techniques étudiées pour assurer votre confort émotionnel pendant les séances.

Personne n’a très envie d’aller s’ exposer à des scènes qui ont été traumatisantes et qui vont raviver des douleurs enfouies.

C’est pourquoi deux techniques spécifiques à l’ EFT, vont permettre de diminuer l’intensité de ces scènes sans y être mentalement exposée de façon directe et brutale.

La première technique: diminue l’ intensité de l’émotion avant qu’elle ne soit perçue dans sa totalité.

Le simple fait de savoir (sans même rentrer dans le souvenir) que l’on va parler de quelque chose de sensible, élève instantanément le niveau de stress.

Nous abaisserons ce niveau de stress en faisant une première ronde où comme à chaque fois, je vous suggérerai les paroles qui garderont votre pensée sur ce que nous sommes en train de faire.

Cette première ronde permettra sans être entré dans les détails de la situation, de commencer à l’alléger de son intensité émotionnelle. Ce qui, ensuite nous permettra de l’aborder en ayant l’assurance que votre état émotionnel suffisamment calme.

Nous utiliserons comme toujours la technique d’évaluation entre 0 et 10 de votre niveau d’intensité présent.

La deuxième technique: très efficace, elle permet de contourner l’émotion en se concentrant sur les symptômes corporels qui y sont liés. Nous l’avons vu plus haut, une émotion est la plupart du temps relié à un symptôme physique.

Nous ferons une ronde en nous concentrant sur le premier symptôme corporel qui apparaît, qui, au fur et à mesure des tapotements, pourrait laisser la place à un nouveau symptôme.

Chaque changement de sensation corporelle indique qu’ une émotion a été réduite et qu’une autre la remplace.

Par exemple:

Moi: “Que ressentez vous juste à l’idée de parler de cela, sans y aller?

Vous: “Je ressens de la peur”

Moi: “Entre 0 et 10, 10 étant le maximum, à combien évaluez-vous cette peur”?

Vous: “A 8”.

Moi :”Ressentez-vous quelque chose dans votre corps?” V

ous : “Oui, un poids sur l’estomac, à 8”.

Nous commencerons alors une ronde sur cette sensation de poids sur l’estomac qui au fur et à mesure de la ronde pourrait se transformer en, par exemple, une oppression au niveau du thorax, puis en un étau au niveau du front, etc. A chaque fois qu’un nouveau symptôme physique apparaît, nous savons que derrière il y a une nouvelle émotion qui est adressée.

La ronde faisant son effet l’émotion sur laquelle nous sommes concentrés va diminuer en intensité.

C’est très rare, en fait cela n’arrive jamais, qu’une situation traumatisante nous ai laissé ne seule émotion. Les émotions désagréables se nourrissent les unes les autres. La peur peut cacher la honte qui une fois réduites en intensité peuvent laisser apparaître une colère.

Derrière la colère se cache bien souvent de la tristesse.

A la fin de ces rondes qui ne durent que quelques minutes, je vous redemanderai d’évaluer à nouveau l’intensité de votre émotion, toujours juste à l’idée d’évoquer les scènes problématiques.

Nous constaterons que l’intensité aura été diminuée.

Ce sera le signe que nous pouvons commencer à adresser les scènes problématiques de façon plus spécifique.

Afin d’obtenir un maximum d’efficacité nous n’adresserons pas la scène dans son ensemble.

En EFT, nous nous concentrons non pas sur la scène globale mais nous nous concentrons sur les quelques secondes ou minutes qui ont été particulièrement impactantes et qui, finalement sont à l’origine de vos souffrances.

L’effet domino sur les scènes similaires.

Autre point remarquable. Il ne sera pas nécessaire de travailler toutes les scènes traumatisantes. Des scènes d’abus sexuels, de violence familiale verbale ou physique ou encore des scènes de guerre, comportent des éléments communs, et après en avoir travaillé quelques unes, l’effet de domino agit sur toutes les scènes similaires qui perdent leur influence néfaste.

L’expérience a montré, en commençant par les vétérans souffrant de stress post traumatique, que le travail sur une dizaine de situations engendrant les mêmes réactions émotionnelles, conduit vers la nette amélioration voire la disparition des symptômes.

Il y a un effet domino bienvenu et vertueux.

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La ronde EFT.

 

Le corps est impliqué grâce aux tapotements qui se feront sur les points en blanc sur la photo.

L’ esprit, lui, est mobilisé grâce aux paroles que nous disons alors que nous sommes en train de tapoter.

Deux conditions nécessaires pour traiter efficacement un traumatisme, ou des émotions perturbantes.

Après avoir exposé la problématique d’une façon très spécifique en tapotant sur le point karaté, nous commencerons la ronde par le point situé au niveau de la fontanelle en maintenant notre esprit sur ce qui est problématique grâce aux paroles que je vous suggérerai. Nous comparerons ensuite les niveaux d’intensité de l’émotion, avant et après, grâce à vos ressentis émotionnels et physiques.

 
 
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L’autre responsable de votre état aujourd’hui:

Les croyances limitantes.

Les croyances limitantes sont des pensées que nous prenons pour des vérités absolues et qui vont guider tous nos choix de vie. Elles agissent sur la perception de qui nous sommes et sur la représentation que nous avons du monde qui nous entoure. Comme leurs noms l’indiquent, elles nous feront croire que nous sommes inadéquats, moins que, pas assez ceci ou cela pour accomplir certaines tâches, que le monde est dangereux, que nous ne pourrons jamais parler en public, que l’argent ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval, que les hommes sont..ou que les femmes sont. La liste est très longue.

Origines des croyances limitantes.

Le besoin du cerveau humain de donner du sens aux expériences qu’il vit est un mécanisme de protection très ancien.

En effet, pour survivre dans des conditions hostiles et permettre à l’espèce d’évoluer, être capable de donner du sens, nous permettait d’anticiper les dangers et de nous soustraire à ce qui menaçait notre survie.

Ce mécanisme, s’il était destiné à nous protéger des bestioles préhistoriques, fait toujours partie intégrante de la construction du cerveau humain et est activé dès qu’une sensation de menace apparaît, qu’elle soit réelle, ou non. Une pensée suffit à le déclencher.

Les critiques qui nous sont adressées dans notre enfance par un adulte faisant autorité et qui s’ajoutent à celles de nos parents ou éducateurs, comme les enseignants, coachs sportifs, médecins, etc, nous impactent énormément. Particulièrement si elles sont répétées.

Les situations conflictuelles dans lesquelles nous sommes immergés très jeunes sont elles aussi à l’origine de croyances limitantes.

Car un enfant prendra toujours la responsabilité des situations dysfonctionnelles qui les entourent.

Voici quelques exemples de critiques, à l’origine des croyances limitantes:

tu es paresseux,

tu as mauvais caractère,

tu ne feras jamais rien de bon,

tu es toujours à la traîne,

prends exemple sur…,

tu es trop sensible,

les riches sont…,

les femmes, les hommes sont…

l’argent rend mauvais, etc…la liste est très longue.

Ces “condamnations” se traduiront intérieurement par: “je suis inadéquat(e), je n’ai pas ce qu’il faut pour être aimé(e) et seront à la base d’ une basse estime de soi.

Nos partenaires amoureux ainsi que notre parcours scolaire et ensuite professionnel seront choisis à partir de cette vision dégradée.

Nos talents ne seront ni découverts ni exploités et nos attirances profondes seront ignorées, ce qui contribuera à une existence de frustration avec l’apparition de différents troubles, comme la boulimie, ou encore la dépression.

Si j’entends chez moi: “ les riches sont radins”, cela me conduira, sans en être consciente, à soigneusement, éviter d’appartenir à ce groupe, qui ne répond pas aux valeurs de ma famille et qu’elle rejette.

Et si l’on me propose une promotion professionnelle, je vais trouver des raisons de la refuser, sans vraiment prendre la mesure de ce qui m’a poussé à le faire.

Les enfants prennent toujours la responsabilité des situations dysfonctionnelles qui les entourent.

Le besoin de donner du sens dont je parle plus haut, va les pousser à interpréter ce qui ne va pas, par “c’est de ma faute”.

Exemples de ce qui se passe dans la tête d’un enfant:

“Si Papa et Maman se disputent c’est parce que je n’ai pas rangé ma chambre” ou “parce que je suis méchant”,

“Si maman ne s’occupe pas de moi c’est parce que je ne suis pas assez gentille, bonne à l’école, etc”. L’enfant trouvera toujours une justification qui pénalisera l’image qu’il a de lui-même.

Dans le cas précédent, il est très probable qu’il deviendra quelqu’un qui fera toujours passer les besoins des autres avant les siens.

Ce mécanisme est redoutable car l’enfant grandira avec un sentiment de culpabilité et conclura qu’il ne mérite pas d’être aimé. Il se mettra alors de façon inconsciente, dans des situations qui le conforteront dans cette croyance.

L’adulte qu’il deviendra se construira sur cette perception dégradée de lui-même et sera à la base des choix qu’il fera.

Par exemple: Il n’osera pas aller vers la personne qui l’attire vraiment par peur d’être rejeté et humilié, car il ne se sentira pas à la hauteur.

Dans le domaine professionnel, il stagnera à son poste, convaincu qu’il ne mérite pas mieux, et/ou, qu’il est incapable d’avoir plus de responsabilités.


Retrouver une bonne estime de soi est un élément essentiel dans la guérison des troubles anxieux.

A la fin de la thérapie, l’image que vous aurez de vous-même, sera allégée de toutes ces émotions négatives et vous vous aimerez telle que vous êtes.


Quelqu’un vient pour une dépression. En cours de thérapie, il me dit “je suis incapable de parler en public, c’est pour cela que j’ai refusé ce poste”.(pas pour cela qu’il est en état de dépression)

Je commencerai par lui poser certaines questions de façon à faire émerger la cause première de cette croyance.

Au début il me dira que, “c’est comme pour tout, certains sont doués pour parler en public et d’autres pas, moi je suis dans cette deuxième catégorie”.

Grâce au technique d’ EFT et à la mémoire du corps , il finira par me raconter un épisode, où, toute la classe, inclus le professeur, a éclaté de rire pendant son exposé, en 4è. Cela lui avait fait perdre tous ces moyens, ce qui a provoqué davantage de moqueries encore.

Cette scène est très importante car elle pose les fondations d’un sentiment de malaise, pour les fois suivantes, où, il devra s’exprimer en public. Son cerveau

Nous travaillerons selon le protocole décrit plus haut, sur chaque aspect de cette scène, après avoir évalué les impacts émotionnel et corporel toujours présents.

Au cours des rondes et au fur et à mesure de la diminution des émotions désagréables, dans ce cas, la honte, le chagrin, la colère, sa perception de la scène se modifiera.

Lorqu’ il s’agira à nouveau de s’imaginer en train de parler en public, il pourra maintenant, l’ Cimaginer avec sérénité.

Le cerveau ne faisant pratiquement pas de différence entre la réalité virtuelle, les pensées et la réalité tangible, le fait de s’imaginer serein, en train de parler en public, est un excellent indicateur, que la libération émotionnelle a eu lieu.

La validation ultime étant tout de même la réalité vécue.

En plus des techniques d’ EFT, j’ emprunterai des éléments de Sophrologie et d’autres méthodes proches de l’hypnose qui nous permettrons de consolider ce nouveau lien “parler en public-sérénité”.

Ceci ne sera que l’un des éléments abordés pendant sa thérapie, mais il commencera à contribuera à améliorer son estime de soi.

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